PAROI - EXPOSITION COLLECTIVE
DOC, novembre 2023, Paris
Visuel d’exposition PAROI, Studio Jim Fontana, 2023
Avec les artistes : Hélène Agofroy, Fabien Azou RAP, Florian Cochet, Alys Demeure, Damien Guggenheim, Stéphanie Raimondi, Axelle Rossini, Ludovic Sauvage, Anna Ternon, Antoine Proux, Martin Widmer
Commissariat : Alys Demeure, Antoine Proux, Stéphanie Raimondi
Fixer les limites, c’est déjà les dépasser. La paroi s’offre au défi, à l’invite, à l’inverse du mur qui oppose un refus ferme et s’interpose comme un obstacle incontournable. Le mur, on le sait trop bien, sépare, protège, enferme, repousse. Celle-là énonce la limite comme une mesure, un repère, une balise, celui-ci comme un interdit. Le franchir constitue une transgression plutôt qu’un dépassement. La paroi adopte un autre langage, plus accomodant et, pour ainsi dire, moins borné, qui n’est pas d’exclusion ou de forclusion. Quelles que soient les difficultés qu’elle présente, elle offre une prise à qui s’avance en face d’elle pour la gravir, la peindre, la traverser, la creuser, la modeler, la déplacer (…). |
Damien Guggenheim |
Documents associés
MARIA SABINA MARY SABINA MARIE SABINA - PRÉSENTATION DE L'INSTALLATION
Le metaxu, Toulon
Vidéo de présentation de l’installation,2022.
PRÉSENTATION DE L’INSTALLATION JEUDI 10 NOVEMBRE * AU METAXU, TOULON
Documents associés
TRAVERSER LES MONDES
Exposition collective dans le cadre des résidences « Rouvrir le monde », Le metaxu, Toulon
Visuel de l’exposition
Paysage symbolique de souvenirs fantasmés ou altérés, éclaté puis reconstruit, le parcours de cette exposition est le fruit du travail d’accrochage collectif de jeunes artistes de la scène toulonnaise et varoise. Un parcours d’exposition où le dialogue entre chaque œuvre fait résonner les générations et l’altérité.
Si on parle de « Rouvrir le monde », il s’agit de le voir de l’intérieur et de l’extérieur. Entre les deux, une fermeture ou une brèche. À la frontière nous sommes invités à un geste épique vers la création d’un récit universel. Si ce n’est celui d’un héros prêt à sauver l’humanité de l’austérité, ce pourrait être la simple rencontre entre l’extérieur et l’intérieur de ce monde, voire la découverte de plusieurs mondes : un écosystème en train de se lier.
Metaxu n’est pas sans pluralité. Il est cet espace de passage qui nous attire sans cesse de l’autre côté, nous appelle à franchir les regards, sillonner les points de vue, traverser les mondes. Un artist-run space sur le chemin de nombreuses personnes et d’une grande diversité de pratiques. Venus de près ou de loin, des centaines d’esthétiques mutantes et concepts vivants s’y croisent et s’y retrouvent satellisés.
Dix-huit d’entre eux ont été appelés à faire voyager leur recherche personnelle en immersion dans un nouveau lieu du territoire et à participer à sa vie culturelle. Des ateliers de sensibilisation dans un centre aéré, une maison de retraite, une crèche, ou une école, durant l’été culturel 2022. Prendre ses marques, proposer, se réadapter vite, transmettre, s’émerveiller ensemble et laisser son empreinte. Deux semaines à vivre ces expériences communes, mais pourtant si singulières pour finalement, se laisser traverser par les mondes.
Maureen Gontier
Documents associés
RÉSIDENCE DE RECHERCHE ET DE CRÉATION - DANS LES MONDES SANS SOLEIL
Le metaxu, Toulon
Visuel de l’exposition
Dans les mondes sans soleil est le titre d’une installation pensée lors de la résidence dans l’atelier du Metaxu. Celle-ci consiste à expérimenter la mise en espace de trois vidéos, d’une bande sonore et d’un montage de textes, éléments du projet Visible Earths (2018-…).
Son objet d’étude est une carte composite de la terre la nuit appelée communément “Night Lights”, publiée en 2017 par la NASA.
Night Lights est de toutes parts un renversement dans l’ordre de la représentation: elle positionne un regard dans un espace où le corps n’a pas sa place ; elle observe quand nos yeux sont rendus aveugles par la nuit ; elle embrasse d’un cadre l’espace que nous ne pouvons contenir.
Cette image, produit numérique, est quelque part in-figurable.
Pourtant, celle-ci donne lieu à de multiples utilisations dans les domaines de l’économie, des sciences sociales et de l’écologie afin d’analyser les écosystèmes, usée par le désir d’une figuration totale.
Ce sont dans les mésusages de la carte que les objets de l’installation se constituent. La carte étant étudiée non exactement comme outil de connaissance du territoire dans une superposition intègre du réel à sa référence, mais plutôt comme grille d’analyse des usages et des projections idéologiques qu’elle supporte.
C’est à partir de la grille, outil de mesure, de projection, d’organisation de l’espace, motif majeur et paradoxal de l’histoire de l’art que chaque objet se figure en trois dimensions.
Dans les mondes sans soleil est un lieu de tension des forces contrariées du clair et de l’obscur, du réel et de la représentation, du figuratif et de l’abstrait, de la petite et de la grande histoire.
Et c’est bien la grille qui permet ici d’expérimenter un geste, interrogeant nos modes de connaissances, nos repères, nos perceptions, un geste à rebours qui consiste à dé-figurer.
Documents associés
- Travaux / Dans les mondes sans soleil
- Projet Visible Earths
- Metaxu
RÉSIDENCE DE RECHERCHE ET DE CRÉATION - PROJET MARIA SABINA, MARY SABINA, MARIE SABINA
Association Études et Réalisations, Toulon
Recherches et élaborations de l’installation et de la pièce vidéographique Maria Sabina, Mary Sabina, Marie Sabina.
Ce projet a reçu le soutien de l’Aic Drac Paca 2020.
Documents associés
Rayon vert
Exposition en ligne, collectif Fernrohr.
Il arrive qu’on l’aperçoive au dernier rayon du soleil couchant. Le Rayon vert tient autant d’une légende que du phénomène optique. Furtif, il n’apparait qu’une fraction de seconde. Elliptique, il n’est pas toujours reconnu par ceux qui le voient.
Le temps d’un été, artistes et auteurs, scientifiques et musiciens vous donnent rendez-vous tous les jours au coucher du soleil pour partir à sa recherche.
Commissariat d’exposition : Henri Guette
QUAND SOUDAIN,
Exposition collective, Super 18, Paris.
Documents associés
PLEINS FEUX
Exposition collective, Super 18, Paris.
Rassemblé.e.s autour de l’exposition « Pleins Feux », Super 18 présente le travail de cinq artistes le temps d’un week-end.
Tenant compte des caractéristiques du lieu qui bénéficie d’un ensoleillement optimal en journée, et d’un panoramique nocturne spectaculaire sur la ville illuminée, l’ensemble des projets exposées entretiennent une relation singulière avec la lumière.
Réunies autour de cette notion, chacune des pièces présentées convoque ce phénomène physique de manière spécifique et révèlent des préoccupations contemporaines.
Commissariat d’exposition : Antoine Proux
Documents associés
L'infâme carré sémiotique de A.J. Greimas
Résidence, exposition collective, Metaxu, toulon.
Alors que la première étape de travail au Metaxu éprouvait les héritages des générations précédentes, pour cette seconde invitation Kind of Kin élabore des fictions singulières depuis les legs mythologiques, scientifiques, et technologiques.
L’infâme carré sémiotique de A.J. Greimas*, formule empruntée à Donna Haraway, est un outil de classification se rapportant à deux paires de concepts opposés dont les interactions génèrent d’autres concepts. A l’échelle de l’exposition, il s’agit d’un outil de construction de récits altérés, fragmentés ou élargis.
Pour chaque pièce les artistes utilisent un traitement diaphonique, soit la fabrication d’un message qui intègre les interférences d’un second message. Cette stratégie participe aux dérives des récits particuliers dont les formes se concrétisent sur le modèle du fabuleux.
Loin d’être une exposition thématique, L’infâme carré sémiotique de A.J. Greimas* use d’interférences, de disjonctions afin d’accéder à la fiction comme processus d’émancipation envers ces milliers de noms, ces milliers d’histoires trop grand·e·s et trop petit·e·s.
*Donna Haraway, Anthropocène, Capitalocène, Plantationocène, Chthulucène. Faire des parents, Multitudes 2016/4 (n° 65), p. 75-81.
*Donna Haraway, Les promesses des monstres, dans Penser avec Donna Haraway, éditions Puf, 2012, p. 181.
Le bois dont se chauffent les aigles
Scénographie vidéo, compagnie Institout, Arcueil.
Le bois est un processus de travail participatif s’adressant aux habitants des quartiers en plan de renouvellement urbain.
Ce projet vise à réaliser, sous la forme d’un spectacle de théâtre, le portrait d’un quartier afin d’en révéler sa nouvelle identité suite aux nombreux changements qu’il a vécus.
La scénographie vidéo participe à la construction de ce portrait. Elle propose une carte d’identité visuelle des bâtiments nouveaux, nouveaux et déjà usés, rénovés ou encore en chantier.
Documents associés
Kind of Kin
Résidence, exposition collective, Metaxu, toulon.
Kind of Kin : “sortes, types de parents, de proches, de présences” ou dans un medley d’allemand et d’anglais : “enfants de parents”, “enfants de proches”.
L’exposition Kind of Kin interroge les rapports de force entre les êtres vivants et leur milieu. Comment nos manières d’habiter et de produire des corps, des objets, des espaces et des idées font-elles retour sur nos modes d’existence ?
S’appuyant sur des états de fait ou empruntant le détour de la fiction, les œuvres, objets et formes de l’exposition fabriquent d’autres échelles, d’autres récits et d’autres refuges.
Potlatch
Exposition collective, La déviation, Marseille.
Pour une rentrée sous le signe du partage des biens et des humeurs, La Déviation réinvestit la notion de ‘Potlatch’ et invite des artistes à venir offrir leur œuvre-don au sein du lieu.
À l’origine, le ‘Potlatch’ est chez les indiens d’Amérique du Nord une cérémonie sacrée donnant lieu à une grande célébration, au cours de laquelle sont offerts des cadeaux de qualité au clan adverse ou au sein du même clan.
Within the Returned Gaze
Exposition personnelle, le Pressing, la Seyne-sur-Mer.
À l’occasion de son exposition au Pressing, Axelle Rossini présente « Le héros à l’aile » et « Plateaux ». « Le héros à l’aile » est la vidéo d’une séance de tatouage de l’eau-forte éponyme de Paul Klee, projetée dans un caisson recouvert de deux miroirs.
« Plateaux » est une installation qui repose sur la superposition, par le biais de deux miroirs, de deux vidéos montrant les répétitions et filages d’une compagnie de théâtre amateur.
Ces œuvres interrogent des types d’action qu’un individu est susceptible d’exercer sur lui-même pour s’adresser au regard de l’autre : le tatouage, et le jeu sur scène.
Marie Adjedj
Documents associés
Things Not Necessarily Meant to Be Viewed as Art
Commissariat collectif, Vidéochroniques, Marseille.
Une proposition du projet de recherche Hybridité, Égalité, Ambivalence de l’École supérieure d’Art et de Design Toulon Provence Méditérranée.
Commissariat : Marie Adjedj, Anaïs Dormoy, Jean-Loup Faurat, Géraldine Martin, Édouard Monnet, Julie Origné, Axelle Rossini, Ian Simms, Mabel Tapia, Magaux Verdet
Rasheed Araeen, Mel Bochner, Marcel Broodthaers, André Cadere, Fernand Deligny, Hollis Frampton, James Lee Byars, Lucy Lippard, Raivo Puusemp, Robert Raushenberg, Ad Reinhardt, Ed Rusha, Allan Sekula, Seth Siegelaub, Mladen Stilinovic
La fourmilère
Exposition collective sur l’initiative de Manu Morvan, La compagnie, Marseille.
Un projet de Manu Morvan et Paul-Emmanuel Odin avec la participation de CAAA (collectif), Mafalda Da Camara, Kevin Cardesa, Eleonor Chartier, Jackson David, Manon Derain, Chloé Desmoineaux, Yohan Dumas, Léna Fillet, Goldin Goran, Nawyr Haoussi Jones, Marko Kartasis, Aurélien Meimaris, Guillaume Lo Monaco, Nora Neko, Thomas Paillharey, Phabrice Petitdemange, Simon Poëtte, Tom Rider, Roxane Rodiac, Axelle Rossini, Carine Santi-Weil, Milena Walter, Yang Xiao, Colette Youinou, Wang Ziyang, Olivier Zol…
Up To Date
Exposition des diplômés 2014 de l’ESADTPM, Musée d’Art, Toulon.
Exposition des diplômés 2014 de l’Esad Tpm, Musée d’Art de Toulon.
Jean-Loup Faurat / Aéla Giacomi / Nassima Lallali / Sarah Miller
Samuel Payet / Axelle Rossini / Elvia Teotski / Floryan Varennes
Commissariat : Edouard Monnet et Ian Simms
et1, 2, 3et4
Exposition personelle, la galerie du Globe, Toulon.
Vernissage le mardi 9 décembre 2014 à 18h30
Exposition du 10 décembre jusqu’au 10 janvier 2015
Ouverture tous les jours de 17h à 19h sauf samedi et dimanche, fermée du 20 décembre au 5 janvier.
Finissage le 9 janvier 2015 avec la présentation d’une nouvelle vidéo Autofilmages à partir de 17h jusqu’à 19h.
Galerie du Globe 12, rue Nicolas Laugier, 83000 Toulon