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2022

MARIA SABINA MARY SABINA MARIE SABINA - PRÉSENTATION DE L'INSTALLATION

Le metaxu, Toulon

Vidéo de présentation de l’installation,2022.

PRÉSENTATION DE L’INSTALLATION JEUDI 10 NOVEMBRE * AU METAXU, TOULON

* Jeudi 10 novembre visionnage de l’installation à 19h suivie d’une présentation du projet. Du jeudi 3 au jeudi 10 novembre séances sur rendez-vous.
Maria Sabina est née en 1736 en Colombie. Sa peau était caractérisée par un piebaldisme.

Au XVIIIeme et XIXeme siècle le corps de Maria Sabina fût souvent représenté et fût l’objet de différentes études servant l’élaboration de théories raciales notamment en sciences naturelles. 
Maria Sabina, Mary Sabina, Marie Sabina est une réflexion en images et en paroles sur l’histoire des portraits de la jeune fille.
Installés dans un module en bois, les portraits sont imprimés à l’encre invisible. Ceux-ci apparaissent et disparaissent selon une chorégraphie lumineuse entre lumière blanche et lumière U.V. Une bande sonore diffuse un récit qui assemble des extraits de textes historiques et théoriques en art et en sciences humaines, des analyses des représentations et des réflexions personnelles propres au projet.

L’installation Maria Sabina, Mary Sabina, Marie Sabina tente de retracer les contextes d’usages et les déplacements épistémologiques des portraits de la jeune fille dans l’histoire de l’art et des sciences naturelles.
Ce projet a reçu le soutien de l’association études et réalisations et de la DRAC PACA.

TRAVERSER LES MONDES

Exposition collective dans le cadre des résidences « Rouvrir le monde », Le metaxu, Toulon

Paysage symbolique de souvenirs fantasmés ou altérés, éclaté puis reconstruit, le parcours de cette exposition est le fruit du travail d’accrochage collectif de jeunes artistes de la scène toulonnaise et varoise. Un parcours d’exposition où le dialogue entre chaque œuvre fait résonner les générations et l’altérité.

Si on parle de « Rouvrir le monde », il s’agit de le voir de l’intérieur et de l’extérieur. Entre les deux, une fermeture ou une brèche. À la frontière nous sommes invités à un geste épique vers la création d’un récit universel. Si ce n’est celui d’un héros prêt à sauver l’humanité de l’austérité, ce pourrait être la simple rencontre entre l’extérieur et l’intérieur de ce monde, voire la découverte de plusieurs mondes : un écosystème en train de se lier.

Metaxu n’est pas sans pluralité. Il est cet espace de passage qui nous attire sans cesse de l’autre côté, nous appelle à franchir les regards, sillonner les points de vue, traverser les mondes. Un artist-run space sur le chemin de nombreuses personnes et d’une grande diversité de pratiques. Venus de près ou de loin, des centaines d’esthétiques mutantes et concepts vivants s’y croisent et s’y retrouvent satellisés.

Dix-huit d’entre eux ont été appelés à faire voyager leur recherche personnelle en immersion dans un nouveau lieu du territoire et à participer à sa vie culturelle. Des ateliers de sensibilisation dans un centre aéré, une maison de retraite, une crèche, ou une école, durant l’été culturel 2022. Prendre ses marques, proposer, se réadapter vite, transmettre, s’émerveiller ensemble et laisser son empreinte. Deux semaines à vivre ces expériences communes, mais pourtant si singulières pour finalement, se laisser traverser par les mondes.

Texte de Maureen Gontier

RÉSIDENCE DE RECHERCHE ET DE CRÉATION - DANS LES MONDES SANS SOLEIL

Le metaxu, Toulon

Dans les mondes sans soleil est le titre d’une installation pensée lors de la résidence dans l’atelier du Metaxu. Celle-ci consiste à expérimenter la mise en espace de trois vidéos, d’une bande sonore et d’un montage de textes, éléments du projet Visible Earths (2018-…).
Son objet d’étude est une carte composite de la terre la nuit appelée communément “Night Lights”, publiée en 2017 par la NASA.

Night Lights est de toutes parts un renversement dans l’ordre de la représentation: elle positionne un regard dans un espace où le corps n’a pas sa place ; elle observe quand nos yeux sont rendus aveugles par la nuit ; elle embrasse d’un cadre l’espace que nous ne pouvons contenir.
Cette image, produit numérique, est quelque part in-figurable.
Pourtant, celle-ci donne lieu à de multiples utilisations dans les domaines de l’économie, des sciences sociales et de l’écologie afin d’analyser les écosystèmes, usée par le désir d’une figuration totale.

Ce sont dans les mésusages de la carte que les objets de l’installation se constituent. La carte étant étudiée non exactement comme outil de connaissance du territoire dans une superposition intègre du réel à sa référence, mais plutôt comme grille d’analyse des usages et des projections idéologiques qu’elle supporte.

C’est à partir de la grille, outil de mesure, de projection, d’organisation de l’espace, motif majeur et paradoxal de l’histoire de l’art que chaque objet se figure en trois dimensions.
Dans les mondes sans soleil est un lieu de tension des forces contrariées du clair et de l’obscur, du réel et de la représentation, du figuratif et de l’abstrait, de la petite et de la grande histoire.  
Et c’est bien la grille qui permet ici d’expérimenter un geste, interrogeant nos modes de connaissances, nos repères, nos perceptions, un geste à rebours qui consiste à dé-figurer.

2021

RÉSIDENCE DE RECHERCHE ET DE CRÉATION - PROJET MARIA SABINA, MARY SABINA, MARIE SABINA

Association Études et Réalisations, Toulon

Recherches et élaborations de l’installation et de la pièce vidéographique Maria Sabina, Mary Sabina, Marie Sabina.

Ce projet a reçu le soutien de l’Aic Drac Paca 2020.

Rayon vert

Exposition en ligne, collectif Fernrohr.

Il arrive qu’on l’aperçoive au dernier rayon du soleil couchant. Le Rayon vert tient autant d’une légende que du phénomène optique. Furtif, il n’apparait qu’une fraction de seconde. Elliptique, il n’est pas toujours reconnu par ceux qui le voient.

Le temps d’un été, artistes et auteurs, scientifiques et musiciens vous donnent rendez-vous tous les jours au coucher du soleil pour partir à sa recherche.

Commissariat d’exposition : Henri Guette

QUAND SOUDAIN,

Exposition collective, Super 18, Paris.

Au départ, il y a un rendez-vous à l’atelier, un groupe rassemblé autour de questions communes, des échanges sur les livres aimés, sur les histoires traversées, puis une invitation, un souhait d’exposition. Il y a aussi la découverte de deux mots tirés d’un polar qui ont été peints sur une toile, des digressions enivrées, la recherche d’un énoncé, un flash qui ramène le groupe à cette peinture encore fraiche. Enfin, une décision prise pour le titre de évènement, l’amorce blanche sur fond noir : quand soudain,

Commissariat d’exposition : Antoine Proux
2020

PLEINS FEUX

Exposition collective, Super 18, Paris.

Rassemblé.e.s autour de l’exposition « Pleins Feux », Super 18 présente le travail de cinq artistes le temps d’un week-end.
Tenant compte des caractéristiques du lieu qui bénéficie d’un ensoleillement optimal en journée, et d’un panoramique nocturne spectaculaire sur la ville illuminée, l’ensemble des projets exposées entretiennent une relation singulière avec la lumière.
Réunies autour de cette notion, chacune des pièces présentées convoque ce phénomène physique de manière spécifique et révèlent des préoccupations contemporaines.
Commissariat d’exposition : Antoine Proux
2019

L'infâme carré sémiotique de A.J. Greimas

Résidence, exposition collective, Metaxu, toulon.

Alors que la première étape de travail au Metaxu éprouvait les héritages des générations précédentes, pour cette seconde invitation Kind of Kin élabore des fictions singulières depuis les legs mythologiques, scientifiques, et technologiques.
L’infâme carré sémiotique de A.J. Greimas*, formule empruntée à Donna Haraway, est un outil de classification se rapportant à deux paires de concepts opposés dont les interactions génèrent d’autres concepts. A l’échelle de l’exposition, il s’agit d’un outil de construction de récits altérés, fragmentés ou élargis.
Pour chaque pièce les artistes utilisent un traitement diaphonique, soit la fabrication d’un message qui intègre les interférences d’un second message. Cette stratégie participe aux dérives des récits particuliers dont les formes se concrétisent sur le modèle du fabuleux.
Loin d’être une exposition thématique, L’infâme carré sémiotique de A.J. Greimas* use d’interférences, de disjonctions afin d’accéder à la fiction comme processus d’émancipation envers ces milliers de noms, ces milliers d’histoires trop grand·e·s et trop petit·e·s.

*Donna Haraway, Anthropocène, Capitalocène, Plantationocène, Chthulucène. Faire des parents, Multitudes 2016/4 (n° 65), p. 75-81.

*Donna Haraway, Les promesses des monstres, dans Penser avec Donna Haraway, éditions Puf, 2012, p. 181.

Le bois dont se chauffent les aigles

Scénographie vidéo, atelier de théâtre amateur, compagnie Institout, Arcueil.

Le bois est un processus de travail participatif s’adressant aux habitants des quartiers en plan de renouvellement urbain.
Ce projet vise à réaliser, sous la forme d’un spectacle de théâtre, le portrait d’un quartier afin d’en révéler sa nouvelle identité suite aux nombreux changements qu’il a vécus.
La scénographie vidéo participe à la construction de ce portrait. Elle propose une carte d’identité visuelle des bâtiments nouveaux, nouveaux et déjà usés, rénovés ou encore en chantier.

Réseau cinéma des écoles d'art

Développement web et design graphique du site internet du projet de recherche Réseau cinéma.

Le Réseau Cinéma a été constitué en 2015 par des enseignant.e.s, artistes et théoricien.ne.s de plusieurs écoles supérieures d’art. Il a pour objectif de produire des formes d’expérience et de connaissance collectives depuis, avec et sur le cinéma considéré comme outil et objet de la recherche.

2018

Kind of Kin

Résidence, exposition collective, Metaxu, toulon.

Kind of Kin : “sortes, types de parents, de proches, de présences” ou dans un medley d’allemand et d’anglais : “enfants de parents”, “enfants de proches”.

L’exposition Kind of Kin interroge les rapports de force entre les êtres vivants et leur milieu. Comment nos manières d’habiter et de produire des corps, des objets, des espaces et des idées font-elles retour sur nos modes d’existence ?
S’appuyant sur des états de fait ou empruntant le détour de la fiction, les œuvres, objets et formes de l’exposition fabriquent d’autres échelles, d’autres récits et d’autres refuges.

Potlatch

Exposition collective, La déviation, Marseille.

Pour une rentrée sous le signe du partage des biens et des humeurs, La Déviation réinvestit la notion de ‘Potlatch’ et invite des artistes à venir offrir leur œuvre-don au sein du lieu.
À l’origine, le ‘Potlatch’ est chez les indiens d’Amérique du Nord une cérémonie sacrée donnant lieu à une grande célébration, au cours de laquelle sont offerts des cadeaux de qualité au clan adverse ou au sein du même clan.

2016

Lignes diagonales

Développement web et design graphique du site internet du projet de recherche Égalité, Hybridité, Ambivalence.

Dans le cadre de sa Plateforme Recherche « Passages », l’école développe un projet de recherche intitulé : Égalité, Hybridité, Ambivalence.
L’enjeu principal de ce projet de recherche est de tracer les généalogies, les déplacements, les migrations, les liens théoriques et les œuvres entre ce que nous pouvons appeler, d’un côté, un principe d’égalité comme principe éthique, politique et esthétique, et les notions telles que l’hybridité, l’ambivalence et le décentrage de l’autre.

Within the Returned Gaze

Exposition personnelle, le Pressing, la Seyne-sur-Mer.

À l’occasion de son exposition au Pressing, Axelle Rossini présente « Le héros à l’aile » et « Plateaux ». « Le héros à l’aile » est la vidéo d’une séance de tatouage de l’eau-forte éponyme de Paul Klee, projetée dans un caisson recouvert de deux miroirs.
« Plateaux » est une installation qui repose sur la superposition, par le biais de deux miroirs, de deux vidéos montrant les répétitions et filages d’une compagnie de théâtre amateur.
Ces œuvres interrogent des types d’action qu’un individu est susceptible d’exercer sur lui-même pour s’adresser au regard de l’autre : le tatouage, et le jeu sur scène.

Marie Adjedj

Projet Zombiologie

Présentation des recherches en cours, les Beaux Arts de la Seyne-sur-Mer.

*La nuit des morts-vivants, Georges A. Romero, 1968, extrait.

Dans le cadre de l’exposition Within the Returned Gaze au Pressing, est organisé une rencontre aux Beaux Arts de la Seyne-sur-Mer avec Marie Adjedj, Maëlle Charpin, Anaïs Dormoy, Lauren Lenoir, Johanna Giarcardi et Axelle Rossini.
Pour cette journée-rencontre le projet zombiologie présente une étape des recherches en cours sur la figure du zombie et du mort-vivant.
Du zombie réel au zombie néolibéral en passant par le zombie moderne, qu’il soit réel ou fictif, comment cette figure symptomatique nous informe sur les sociétés qu’elle traverse ?

Qu'est ce qu'un espace blanc ? Figure de l'absent.

Workshop dans le cadre de l’exposition Made in Algeria au Mucem, la Compagnie, Marseille.

*Er. Farnet, Carte administrative des territoires du sud, 1927 © bnf

Le réseau cinéma des écoles d’art organise un workshop, dont l’objectif était à la fois pratique et théorique.
Il s’est déroulé à La Compagnie à Marseille en relation avec l’exposition au MuCEM intitulée Made in Algeria, généalogie d’un territoire dont Zahia Rahmani (écrivaine, théoricienne et historienne de l’art) en collaboration avec Jean-Yves Sarazin (directeur des Cartes et plans à la BNF) était la commissaire.
Hassen Ferhani, primé au FID 2016 pour son film Dans ma tête un Rond-Point (2015, 100 min) et Habiba Djahnine, réalisatrice du film Lettre à ma sœur (2006, 68 min), et fondatrice du festival Béjaïa Doc nous ont donné un éclairage sur la situation du cinéma indépendant contemporain en Algérie.

Things Not Necessarily Meant to Be Viewed as Art

Commissariat collectif, Vidéochroniques, Marseille.

Une proposition du projet de recherche Hybridité, Égalité, Ambivalence de l’École supérieure d’Art et de Design Toulon Provence Méditérranée.

Commissariat : Marie Adjedj, Anaïs Dormoy, Jean-Loup Faurat, Géraldine Martin, Édouard Monnet, Julie Origné, Axelle Rossini, Ian Simms, Mabel Tapia, Magaux Verdet

Rasheed Araeen, Mel Bochner, Marcel Broodthaers, André Cadere, Fernand Deligny, Hollis Frampton, James Lee Byars, Lucy Lippard, Raivo Puusemp, Robert Raushenberg, Ad Reinhardt, Ed Rusha, Allan Sekula, Seth Siegelaub, Mladen Stilinovic

La fourmilère

Exposition collective sur l’initiative de Manu Morvan, La compagnie, Marseille.

Vue d’exposition, la fourmilière, La compagnie, Marseille

Un projet de Manu Morvan et Paul-Emmanuel Odin avec la participation de CAAA (collec- tif), Mafalda Da Camara, Kevin Cardesa, Eleonor Chartier, Jackson David, Manon Derain, Chloé Desmoineaux, Yohan Dumas, Léna Fillet, Goldin Goran, Nawyr Haoussi Jones, Marko Kartasis, Aurélien Meimaris, Guillaume Lo Monaco, Nora Neko, Thomas Paillharey, Phabrice Petitdemange, Simon Poëtte, Tom Rider, Roxane Rodiac, Axelle Rossini, Carine Santi-Weil, Milena Walter, Yang Xiao, Colette Youinou, Wang Ziyang, Olivier Zol…
2015

Ghost Dance

Symposium, Laboratoires d’Aubervilliers.

*Photogrammes du film Ghost Dance de Ken Mc Mullen.

Journées à l’initiative du Réseau cinéma aux Laboratoires d’Aubervilliers.
À travers la figure du fantôme telle qu’elle est interprétée par Jacques Derrida dans le film de Ken Mac Mullen, il s’agit de réinventer la forme du colloque en interrogeant les modalités de l’échange collectif, les modes de pensées du cinéma et la question de l’écriture dans son rapport à l’oralité.

Hors champ

Workshop du projet de recherche Égalité, Hybridité, Ambivalence, Béton Salon, Paris.

Au cours d’une après-midi, l’exposition Le jour d’après devient le cadre de navigations ambivalentes du projet de recherche Égalité, Hybridité, Ambivalence, convoquant extraits de films, textes lus ou performés, et paysages sonores hybrides qui s’infiltrent dans le hors-champ des images rassemblées par Maryam Jafri.

Up To Date

Exposition des diplômés 2014 de l’ESADTPM, Musée d’Art, Toulon.

Exposition des diplômés 2014 de l’Esad Tpm, Musée d’Art de Toulon.

Jean-Loup Faurat / Aéla Giacomi / Nassima Lallali / Sarah Miller
Samuel Payet / Axelle Rossini / Elvia Teotski / Floryan Varennes

Commissariat : Edouard Monnet et Ian Simms

2014

et1, 2, 3et4

Exposition personelle, la galerie du Globe, Toulon.

Vernissage le mardi 9 décembre 2014 à 18h30
Exposition du 10 décembre jusqu’au 10 janvier 2015
Ouverture tous les jours de 17h à 19h sauf samedi et dimanche, fermée du 20 décembre au 5 janvier.
Finissage le 9 janvier 2015 avec la présentation d’une nouvelle vidéo Autofilmages à partir de 17h jusqu’à 19h.
Galerie du Globe 12, rue Nicolas Laugier, 83000 Toulon